OuPhoPo
OuPhoPo : Photographie. Fondé le 6 avril 1995 (en fait officiellement le 20 mai 1995).
Avec Catherine Day, Paul Day, Marc Décimo, Paul Edwards (Président), Gila, Gersan Moguérou, Yves Simon, Marcel Troulay. Correspondant Stanley Chapman.
Productions ( une grande partie est visible à l'exposition de la Collégiale de Chartres jusqu'au 28 août 2000)
• L'Ouphopo n°' 1 à 8, du 6 avril 1995 au 19 avril 2000. Collection complète du bulletin de l'ouvroir. On joint Expositions : Centre Davieli Théâtre 13, Paris, 1997, Villa Douce, Reims, 1999 et Collégiale de Chartres 2000.
• Photo-théâtre. Scènes de «Bruges-la-Morte», quatre cibachromes par Paul Edwards. Ces documents montrent quelques aspects d'un spectacle monté par l'Ouphopo en 1995 Contrainte : les «personnages» du spectacle sont des photographies, celles qui illustrent l'édition originale de Bruges-la-Morte, de Georges Rodenbach (1892).
• Les Dents de la bouche et jeune sexe est, dix-neuf tirages argentiques, en deux séries distinctes, par Paul Edwards, selon une idée de Marc Décimo, avec la participation de Catherine Day (1995). Contrainte : les photographies doivent se conformer à un texte écrit en holorimes (ici La Grande Nouvelle, de Jean-Pierre Brisset, 1900).
• Pamefa/Shamefa, tirage argentique par Paul Edwards (1997). Contrainte : illustration littéraire à deux sens exclusifs l'un de l'autre. L'héroïne de Richardson, Pamela, liseuse de «mauvais» romans (1740) et l'héroïne de Fielding, Shamela, liseuse de «bons» romans (1741), sont portraiturées d'après la Pamela, photographie de Henry Peach Robinson (1867). Le livre qu'elle lit est illustré de photographies.
• La photographie à découper, à plier et à mettre debout : «Les Halles», reproduction en Agfachrome d'un tirage argentique pour origami, par Paul Edwards. Contrainte : la photographie doit être faite de façon que le bâtiment photographié puisse être mis en volume par pliage. On peut également inverser les reliefs, en pliant de façon à faire rentrer les parties saillantes et vice-versa.
• Bas-relief ( Paul Day,1996). II s'agit de reproduire un relief par l'action de la lumière sur de l'argile photosensible. La photosculpture résultante ne reconstitue pas le relief de la scène. Elle est générée par la luminosité : ce qui est sombre reste en creux, ce qui reflète beaucoup de lumière fait gonfler l'argile.
• Autoportrait en coordonnées onomométriques, infographie, par Gersan Moguérou (ca 1991). Un portrait photographique est découpé en autant de lamelles verticales d'égale largeur, qu'il y a de lettres dans le nom du sujet. Chaque lamelle est alors élargie ou étroitisée proportionnellement au rang de la lettre associée dans l'alphabet (A = I, B = 2, C = 3...). Même traitement appliqué à des lamelles horizontales en fonction des lettres du prénom. L'onomométrie a d'abord été testée à l'Oupeinpo.
• Les Phantômes, meuble photographique, par Gila. Renferme notamment des vues stéréoscopiques, sténopanoranamorphiques et stéréosténopanoranamorphiques.
• Métempsycoses stéréoscopiques, machine photographique, par Gila. Cette machine permet de faire apparaître et disparaître les fantômes des combles du château de Malves en Minervois.