Albert-Marie Schmidt

Albert-Marie Schmidt, né en 1901 a été membre fondateur de l’Ouvroir et à l’origine de l’acronyme Olipo, en proposant de renommer ainsi le Sélitex (Séminaire de littérature expérimentale).

Il est mort en 1966

 

Longtemps professeur d'universités à Caen et à Lille, il était l’un des meilleurs spécialiste du XVIe siècle et de la Renaissance. Ses travaux sur les Grands Rhétoriqueurs font autorité. Membre de l'Église réformée, il collabora longtemps au journal calviniste La Réforme.

PUBLICATIONS :

La Poésie scientifique en France au seizième siècle, Albin Michel, 1938.

La Littérature symboliste, collection « Que Sais-Je ? », PUF, 1942.
L’amour noir, poèmes baroques, Éditions du Rocher, 1959.
Poètes et romanciers du Moyen Age, avec A. Pauphilet et R. Pernoud, bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1952.
Poètes du XVIe siècle, bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1953. Calvin, Seuil, 1957.
La Mandragore, Flammarion, 1958.
L’Amour noir, poèmes baroques, Éditions de Monaco, 1959 ; réédition 1982.
Maupassant par lui-même, Seuil, 1962, rééd. 1976.
Jean Calvin et la tradition calvinienne, Le Cerf, 1964.
XIVe et XVe siècles français. Les sources de l’Humanisme, Seghers, 1964.
Études sur le XVIe siècle, Albin Michel, 1967.

PREFACES ET ARTICLES :

Édition critique et commentaire de Hymne des daimons de Pierre de Ronsard, 1938.

Hypnérotomachie, ou discours du songe de Poliphile, Francesco Colonna, (fac similé de Paris 1546), Club des Libraires de France, 1966.
Haute science et Poésie française au seizième siècle, Les Cahiers d’Hermes, n° 1, 1947.
Théologie et préciosité dans les Sonnets de Laurent Drelincourt, Les Cahiers d’Hermes, n° 2, 1947.
La Littérature humaniste à l’époque de la Renaissance, Histoire des Littératures, T. III, Encyclopédie de la Pléiade, Gallimard, 1958, p165-254. « Constantes baroques dans la littérature française »,